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De nouveaux risques pour la santé sont à l’origine d’une hausse des absences au travail – il faut repenser le cadre institutionnel

1. décembre 2025
Thomas Bauer
Thomas Bauer
Responsable de la politique économique

Bien des données, provenant de Suisse comme de l’étranger, donnent à penser que l’augmentation des absences professionnelles est principalement due au stress croissant et aux maladies psychiques. Ce phénomène a des causes souvent multifactorielles, dont l’activité professionnelle pourrait faire partie. Face à ces nouveaux défis pesant sur la santé, le cadre institutionnel en place s’avère de plus en plus dépassé. Il y aurait toutefois des pistes pour résoudre le problème.

Dans ma dernière contribution à ce blog, j’ai montré la très forte corrélation entre les absences pour raisons de santé et les risques physiques et psychosociaux au travail. Plus ces risques sont élevés, plus les absences des employé·e·s seront nombreuses. L’augmentation des absences pour raisons de santé au cours des dix dernières années est par contre plus difficile à expliquer. Elle avoisine 30 %, ce qui est considérable. Faute de données détaillées pour la Suisse, il est intéressant de jeter un coup d’œil aux statistiques des causes de telles absences publiées en Allemagne et en Autriche, où la même évolution se fait sentir. Le tableau est clair en Autriche : l’augmentation des absences pour cause de maladie et d’accident tient à une recrudescence des affections des voies respiratoires et des « troubles mentaux et du comportement ».
 

Autriche : absences pour maladie et accident, évolution entre 2015 et 2023
Institut autrichien de recherches économiques (WiFo), juillet 2024, évolution en %

Autriche : absences pour maladie et accident

La situation est très similaire en Allemagne. Là encore, l’augmentation est surtout due aux affections des voies respiratoires et aux maladies psychiques. Les troubles musculo-squelettiques y sont également en hausse, mais dans une moindre mesure.
 

Allemagne : absences pour maladie et accident, évolution entre 2015 et 2023
Institut autrichien de recherches économiques (WiFo), juillet 2024, évolution en %

Allemagne : absences pour maladie et accident

Tout porte à croire que la situation en Suisse n’est pas très différente. Les facteurs permettant d’expliquer la hausse des absences pour raisons de santé se recoupent probablement en bonne partie. Ainsi l’augmentation des absences pour raisons de santé tiendrait principalement, d’une part, au COVID-19 et, d’autre part, à la hausse de la charge psychique subie. Bien qu’il soit difficile d’y voir clair faute de données, je tenterai néanmoins ici de faire une mise au point.

Le graphique ci-dessous montre en ordonnée l’augmentation des absences entre 2017 et 2022. On y voit également sur l’axe des ordonnées deux indicateurs développés par l’Observatoire suisse de la santé (Obsan), soit l’augmentation de la charge psychique ressentie et celle de la part des travailleuses et travailleurs ayant souffert d’un manque de vitalité au cours des quatre semaines précédentes. Ces deux indicateurs reflètent bien l’épuisement, la fatigue et l’abattement ressentis.

On constate une assez nette corrélation entre, d’un côté, l’augmentation des absences pour raisons de santé et, de l’autre, la hausse de la charge psychique subie ou la baisse du niveau de vitalité, à condition toutefois d’exclure d’un tel graphique deux groupes professionnels, soit les professions des services et de la vente, de même que les métiers de l’artisanat. L’hypothèse voulant que ces deux groupes aient payé un plus lourd tribut au COVID-19 fournirait une explication plausible de leur absentéisme en très forte hausse et serait de plus conforme aux données allemandes et autrichiennes. Cela reste toutefois une simple piste de travail, faute de données dans ce domaine en Suisse.


Évolution du nombre d’absences pour raisons de santé ainsi que de la charge psychique / baisse du niveau de vitalité entre 2017 et 2022 
Office fédéral de la statistique OFS (absences) et Obsan (santé psychique et niveau de vitalité) ; sans les données des métiers de l’artisanat ainsi que du personnel des services et de la vente

Évolution du nombre d’absences pour raisons de santé ainsi que de la charge psychique

Alors que la décrue des risques d’infection par le COVID-19 et les effets d’une telle infection devraient se poursuivre ces prochaines années, rien ne laisse présager une telle tendance dans le cas des troubles psychiques. Au contraire, de tels risques devraient encore augmenter. Ce qui soulève toute une série de questions quant aux causes et aux solutions envisageables du point de vue des travailleuses et travailleurs.

  • Causes : Quel est le rôle joué par le travail rémunéré dans l’augmentation des maladies psychiques ?
  • Solution : Quelles sont les mesures à prendre ? Comment gérer les maladies psychiques dans les entreprises, indépendamment de leurs causes ? Qui devrait adopter des mesures et les faire appliquer ? Le cadre institutionnel en place est-il encore adapté ?

Causes : le stress et l’épuisement liés au travail s’avèrent importants

Il serait bien sûr abusif de dire que l’augmentation du stress et des maladies psychiques tient uniquement à l’évolution du monde du travail. Car si le travail rend parfois malade, il peut tout aussi bien améliorer l’état de santé.

Diverses enquêtes dont le Baromètre Conditions de travail, sondage représentatif réalisé depuis dix ans par Travail.Suisse et la Haute école spécialisée bernoise (BFH), montrent toutefois que le fardeau du stress professionnel a fortement augmenté ces dernières années. D’où une hausse du nombre de travailleuses et travailleurs épuisés. Plus d’une personne sur trois admet être souvent, voire très souvent trop épuisée après le travail pour s’occuper encore de questions privées ou familiales. De même, toujours plus de personnes signalent avoir été victimes d’un syndrome d’épuisement professionnel (burnout). Sans surprise, une grande majorité des travailleuses et travailleurs, tous secteurs d’activité confondus, jugent aujourd’hui que la fatigue excessive due au stress et aux délais serrés constitue le principal risque pour la santé. Le travail joue par conséquent un grand rôle dans l’évolution significative des risques pour la santé. Alors que les accidents graves et les risques affectant la santé physique sont en baisse, les risques psychosociaux ne cessent d’augmenter.

Évolution du monde professionnel et des conditions de travail

Divers développements du monde du travail ont potentiellement accru la charge psychique due au stress et la prévalence des maladies [1]. À l’instar des exigences croissantes de flexibilité, de l’intensification du travail, de l’accélération générale du rythme, de l’effacement des frontières entre vie privée et vie professionnelle, sans oublier le taux d’activité toujours plus élevé des parents [2].

Des conditions de travail problématiques ne font qu’aggraver le stress et l’épuisement ressentis. Le tableau synoptique ci-dessous est basé sur les nombreuses études consacrées à l’influence des conditions de travail sur le stress et l’état d’épuisement des employé·e·s. Quand les facteurs négatifs se cumulent, les conditions de travail tendent à devenir délétères.

Relations familiales et autres facteurs d'influence extraprofessionnels
  • Quantité de travail excessive, urgence et lourde charge émotionnelle : ces dernières années, les délais ont eu tendance à diminuer et la charge de travail à croître dans les diverses professions ou branches d’activité. Le renforcement de la concurrence est en cause, mais aussi l’évolution technologique ou la pénurie de main-d’œuvre. Et comme de nombreux emplois ont vu le jour dans des métiers très éprouvants sur le plan émotionnel, dans la santé notamment, l’effet a été encore plus marqué.
     
  • Autonomie dans l’organisation, prévisibilité et collaboration : les personnes ayant leur mot à dire sur leurs horaires ou sur la quantité de travail à effectuer souffrent moins de stress. Ainsi, la charge de travail est souvent perçue comme plus oppressante dans les branches ne laissant aucune autonomie en matière d’horaires. En outre, une grande prévisibilité – soit l’absence de missions de dernière minute ou d’heures supplémentaires imprévues – réduit les conflits avec les autres obligations, familiales notamment (gestion du temps). La participation des employé·e·s à l’organisation du travail s’avère dès lors décisive. La liberté d’horaire a globalement augmenté ces dernières années, et aide à mieux gérer les contraintes dans différentes professions.
     
  • Décloisonnement du travail et trop longues journées de travail : l’autonomie dans l’organisation n’est qu’un vain mot, face à une charge de travail excessive. L’absence de garde-fous, entre l’obligation d’être joignable en permanence et les journées de travail très longues ou fragmentées, devient la règle dans toujours plus de professions et de branches d’activité. D’où une réduction constante de la durée effective du repos. Faute d’atténuation du stress, le risque d’épuisement augmente.
     
  • Manque de reconnaissance : le respect peut se manifester sur différents plans, comme le salaire, les perspectives professionnelles ou l’estime témoignée pour le travail accompli. Il ressort toutefois des données de l’Obsan que depuis dix ans, les responsables hiérarchiques ont tendance témoigner moins de reconnaissance à leurs employé·e·s.
     
  • Aliénation et conflits de valeurs : certaines professions font l’objet d’une désaffection croissante. La motivation intrinsèque a beau y être élevée, l’activité professionnelle effective ne correspond plus à ce qui intéresse les employé·e·s et cesse de faire sens à leurs yeux. Cela se voit surtout dans le secteur des soins et dans l’enseignement, où la collecte de multiples données et les autres tâches administratives réduisent le temps restant pour les patient·e·s et les élèves.
     
  • Conflits, incertitude et problèmes de conduite : si globalement la sécurité de l’emploi s’est sensiblement améliorée ces dernières années, tout indique que les conflits de travail sont à l’origine de bien des absences [3]. Il est vrai que les données de l’Obsan des dix dernières années ne révèlent pas de hausse générale des cas d’intimidation, de mobbing ou de violence verbale. En outre, les conflits sont généralement la conséquence et non la cause de problèmes. Une bonne gestion, la sécurité et les conflits potentiels demeurent néanmoins des facteurs déterminants.

Les six domaines sensibles présentés ci-dessus s’inscrivent eux-mêmes dans les relations familiales ou privées et dans d’autres facteurs d’influence ayant un impact sur les éléments de charge (ou de décharge) de l’activité professionnelle. Par exemple, les journées de travail trop longues ou les changements d’horaires de dernière minute font de la conciliation entre travail et vie familiale un vrai casse-tête. Or il s’agit d’une priorité des parents, dont le taux d’activité n’a cessé de croître. Une coordination optimale entre les relations privées et professionnelles s’impose beaucoup plus qu’il y a 20 ans encore. Ce qui montre qu’il n’est plus aussi facile de séparer les charges dues au travail et celles d’engagements strictement privés. Les contraintes s’influencent et interagissent. Il s’ensuit que les problèmes de santé deviennent toujours plus multifactoriels, au lieu d’être attribuables à une seule et même cause.

Le cadre institutionnel est-il encore adéquat ?

Face à la hausse des problèmes de santé multifactoriels, le cadre institutionnel avec ses quatre champs d’activité ou missions, à savoir la prévention, le traitement, la réinsertion (réadaptation) et le maintien du salaire, se révèle toujours plus souvent dépassé et ne remplit plus qu’en partie sa fonction première.

Parmi les institutions concernées figurent la Suva, les assurances d’indemnités journalières en cas de maladie, les inspections du travail/SECO, les assurances-maladie et l’assurance-invalidité. Elles devraient dûment se coordonner entre elles, afin de bien s’acquitter des quatre missions précitées.

  1. La Suva est responsable des accidents et des maladies professionnelles. Les accidents du travail sont en constante diminution. Contrairement aux troubles ou maladies psychiques qui à ce jour ne sont pas reconnus comme maladies professionnelles, car ils sont souvent multifactoriels et ne peuvent dès lors être que partiellement attribués aux contraintes professionnelles. La Suva possède une très longue expérience de la prévention des accidents et des maladies professionnelles, à laquelle elle porte un réel intérêt. Il faut dire qu’elle intervient dans les quatre champs d’activité en place. Avec beaucoup de succès dans l’ensemble. Le hic étant que les risques pour la santé n’augmentent pas dans le secteur où la Suva est compétente en vertu de la loi sur les accidents.
     
  2. Les assurances d’indemnités journalières en cas de maladie (IJM) sont responsables du maintien du salaire en cas de maladie, pour autant que les employeurs aient souscrit volontairement une telle assurance. Or à ce jour, il n’y a pas en Suisse de régime obligatoire dans ce domaine. La forte hausse des cas de maladie rend une telle couverture d’assurance toujours plus coûteuse. Les entreprises doivent ainsi régler des coûts croissants ou renoncer à toute couverture d’assurance. Les assurances IJM versent bien des salaires, mais les frais de traitement sont à la charge des caisses-maladie. Les assureurs IJM ne sont donc guère incités à prendre des mesures de prévention. En réponse à la hausse des coûts, ils se contentent de mettre sous pression les travailleuses et travailleurs ainsi que les autres assurances.
     
  3. Inspections du travail/SECO : les inspections cantonales du travail sont chargées de faire appliquer la loi sur le travail, et donc de veiller au respect du temps de travail et de repos. La haute surveillance est assurée par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO). Le travail des inspections du travail pourrait avoir un bon effet préventif. Les contrôles effectués dans les entreprises sont hélas plutôt rares et les sanctions infligées aux employeurs pris en faute insuffisantes. En outre, il n’existe toujours pas de directives claires qui auraient un effet préventif contre les nouveaux risques pesant sur la santé (voir ci-dessous).
     
  4. Les assurances-maladie couvrent les frais de traitement des maladies. Leur intérêt pour les mesures préventives est d’autant plus limité que les quatre missions institutionnelles précitées ne les concernent qu’en partie.
     
  5. L’assurance-invalidité (AI) supporte également une part élevée des coûts croissants liés aux maladies psychiques. D’où là encore une pression financière toujours plus forte. L’AI couvre en particulier les cas graves. Elle n’a pas de mandat légal en matière de prévention, mais a pour mission la réinsertion professionnelle, ce qui n’est pas une mince affaire sur un marché du travail aussi concurrentiel.

La présence de ces multiples acteurs est révélatrice de la dispersion d’un système qui, en l’état, n’est guère préparé à relever les nouveaux défis toujours plus exigeants.

Pistes concrètes – cadre institutionnel

Comment adapter les institutions aux exigences actuelles ? Plusieurs possibilités sont envisageables pour y parvenir :

  • Nouvelles maladies professionnelles : une solution consisterait à inclure les maladies psychiques ou liées au stress dans le catalogue des maladies professionnelles dont s’occupe la Suva dans le système actuel. Elle assumerait ainsi pleinement les quatre missions institutionnelles au profit des métiers comportant un risque accru par exemple de maladies liées au stress, comme les professions du secteur des soins ou celles de l’hôtellerie-restauration. Une telle solution aurait le mérite de mieux couvrir, du moins ponctuellement, les risques psychiques croissants. Il faudrait par ailleurs expliciter les risques psychosociaux et concrétiser les mesures de prévention prévues, afin que tous les employeurs comprennent de quoi il s’agit et qu’ainsi l’effet préventif soit dûment atteint.
     
  • Assurance obligatoire d’indemnités journalières en cas de maladie : en cas d’introduction d’un régime obligatoire d’assurance indemnités journalières maladie et de création d’une nouvelle assurance IJM publique, la couverture d’assurance correspondante prendrait effet dans toutes les entreprises, au profit de tous les travailleurs et travailleuses [4]. Cette « nouvelle Suva » assumerait les quatre missions institutionnelles pour les maladies. D’où à la fois une incitation et une obligation légale de concilier au mieux la prévention, les soins, la réadaptation et le maintien du salaire en cas de maladie.

Autrement dit, il y aurait au moins deux pistes envisageables pour moderniser la couverture d’assurance des travailleuses et travailleurs face aux nouveaux risques pour la santé, en réponse à la complexité croissante des maladies.

De l’avis général, on ne peut pas continuer d’ignorer les développements actuels, à commencer par l’augmentation des maladies psychiques.

Il faut accélérer le processus d’apprentissage face aux risques psychosociaux

L’objectif principal demeure bien évidemment de prévenir les maladies au travail. À cet effet, il faut accélérer le processus d’apprentissage pour disposer de prescriptions légales plus claires en matière de prévention des maladies. Au cours des dernières décennies, de tels processus d’apprentissage ont déjà abouti à des progrès considérables dans le domaine des maladies physiques. Or la législation est à la traîne dans le domaine des risques pour la santé mentale. L’exemple suivant en offre une bonne illustration : l’art. 18 de l’ordonnance 3 relative à la loi sur le travail (OLT 3) formule de la manière suivante les exigences relatives à la protection de l’air : « Lorsque l’air contient des odeurs, des gaz, des vapeurs, des brouillards, des fumées, des poussières, des copeaux ou d’autres polluants analogues dans des proportions qui le rendent préjudiciable à la santé, il doit être aspiré efficacement le plus près possible de la source de pollution. Si nécessaire, cette source sera placée dans un local séparé. » Cet article indique on ne peut plus clairement ce qu’il incombe aux employeurs de faire concrètement pour protéger la santé des travailleurs, à savoir aspirer l’air ou isoler la source de pollution. L’art. 2 OLT 3 prévoit par ailleurs que les employeurs doivent protéger la santé psychique des travailleurs et travailleuses : « L’employeur est tenu de donner toutes les directives et de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer et d’améliorer la protection de la santé physique et psychique. Il doit en particulier faire en sorte que (…) des efforts excessifs ou trop répétitifs soient évités ».

Les employeurs comprennent-ils, en lisant cette disposition, ce qu’il y a lieu de faire concrètement à des fins de protection contre les risques psychosociaux ? Je crains hélas que non. L’autre modèle cité est plus explicite sur les mesures nécessaires pour prévenir les maladies chez les employé·e·s. Il reste important d’aspirer l’air et d’isoler la source de pollution, mais il faudrait y ajouter des possibilités de participation active et un droit à la déconnexion.
 



[1] Travail.Suisse (2023) : « Stress et épuisement des travailleurs et travailleuses – causes, effets et mesures pour un monde du travail sain »

[2] Mergele L., B. Kaiser, D. Wehrli, T. Schönleitner, R. Föllmi, M. Siegenthaler (2024): „Die langfristige Entwicklung von Arbeit, Freizeit und Produktivität in der Schweiz“, Grundlagen für die Wirtschaftspolitik Nr. 45, Staatssekretariat für Wirtschaft Seco, Bern, p. 29. 

[3] WorkMed (2022) : Prescriptions d’arrêts de travail pour des raisons psychiques en Suisse : contexte, évolution et procédure. Résumé de l’étude «Krankschreibungen aus psychischen Gründen in der Schweiz: Hintergründe, Verläufe und Verfahren – eine Analyse von Versichertendossiers der SWICA Krankentaggeldversicherung», Binningen, Köln, Winterthour, Wädenswil, 23 mars 2022.

[4] La contribution suivante du blog donne des explications sur un tel modèle.

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