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Oui à l'e-ID : pour un avenir numérique sûr et équitable

20. août 2025
Adrian Wüthrich
Adrian Wüthrich
Président de Travail.Suisse

Le 28 septembre, la Suisse décidera de l'introduction d'une identité électronique portée par l'Etat, l'e-ID. Travail.Suisse en est convaincu : ce nouveau projet d'e-ID mérite un oui - pour des raisons de sécurité, pour des raisons pratiques et pour des raisons de justice sociale.

Avec l'e-ID, nous pouvons confirmer officiellement notre identité sur Internet - pour les démarches administratives, la conclusion de contrats ou les questions d'assurance. Cela permet de gagner du temps, de réduire la bureaucratie et de faire entrer la Suisse, l'économie et l'administration dans le 21e siècle. 

En même temps, l'e-ID reste facultative, une obligation correspondante devrait être soumise au Parlement dans une nouvelle modification de la loi. Compte tenu de l'utilisation massive des smartphones en Suisse, on peut supposer que de nombreux·ses habitant·e·s utiliseront volontairement l'e-ID et seront heureux·ses de disposer d'un système simple et de voir disparaître les mots de passe et les données de connexion.

L'État plutôt que le commerce des données
Avec l'e-ID étatique, le contrôle du système reste entre les mains des pouvoirs publics. Des directives strictes doivent empêcher que nos données ne deviennent une marchandise. À chaque utilisation, il revient à l'utilisateur ou à l'utilisatrice de décider à quelles fins l'e-ID sera utilisée et quelles données seront mises à disposition. Si quelqu'un cherche à en savoir trop, il est possible de refuser. Les autorités et les entreprises ont le droit de demander et d'enregistrer les données nécessaires à l'activité concernée - mais les utilisateurs et les utilisatrices doivent donner leur accord à cette utilisation. Aujourd'hui, nous donnons par exemple ces données à la banque avec une copie de notre carte d’identité physique, ce qui permet à la banque de disposer de toutes les données de la carte d’identité. Avec l'e-ID, nous voyons exactement quelles données nous avons données et à qui, et nous donnerons ainsi à l'avenir, selon l'utilisation, même moins de données qu'aujourd'hui avec une copie de notre carte d’identité. La solution e-ID de l'État protège nos données personnelles. Outre l'économie de données, l'impossibilité de relier les données est importante : l'e-ID est conçue techniquement de manière à ce que notre comportement d'utilisation ne puisse pas être relié sur la base de données techniques. Cela permet d'éviter un commerce de données sur notre dos.

Accessible à toutes et tous
L'e-ID est gratuite, facile à utiliser et conçue de manière à ce que même les personnes sans grande expérience numérique puissent l'utiliser sans problème. Nous évitons ainsi une société numérique à deux vitesses, où seuls les techniciens chevronnés en profitent. L'e-ID doit permettre à l'avenir aux personnes handicapées de participer à la démocratie directe. En effet, beaucoup d'entre elles ne peuvent aujourd'hui pas signer de référendums ou d'initiatives. L'infrastructure e-ID doit également être mise à la disposition d'autres autorités et organisations afin qu'elles puissent établir leurs propres justificatifs électroniques (p. ex. permis de conduire, diplômes, cartes de membres d'associations ou cartes de fidélité). Ce qui nécessite aujourd'hui encore une signature sur papier pourra à l'avenir être signé électroniquement de manière sûre grâce à l'e-ID.

Préserver la souveraineté numérique
Une démocratie qui fonctionne a besoin de la souveraineté sur son infrastructure numérique. L'e-ID étatique fait partie du service public, du service de base - aussi important que la poste, le réseau électrique ou les transports publics. Elle nous protège de la dépendance vis-à-vis des grands groupes technologiques, n'est pas à but lucratif et conserve des données centrales en Suisse. Pour se protéger contre les abus d'identité, l'e-ID est lié de manière cryptée au smartphone. Toute personne qui perd son smartphone ou en change doit demander une nouvelle e-ID. Comme aucune technologie particulière n'est nécessaire, la Confédération peut, en collaboration avec des experts, utiliser en permanence les normes de sécurité et les technologies les plus récentes.

La nouvelle loi sur l'e-ID mérite d'être soutenue
En 2021, la Suisse a clairement rejeté la loi sur l'e-ID telle qu'elle était alors proposée, car elle prévoyait que ce soient des entreprises privées qui délivrent l'identité électronique. Travail.Suisse s'est opposé à cette privatisation d'une tâche classique de l'Etat et a mis en garde contre une nouvelle possibilité de publicité cachée pour les grandes entreprises. La critique a été entendue par le Conseil fédéral et le Parlement : la nouvelle proposition prévoit une e-ID étatique qui protège au maximum nos données et ne les transmet pas à des entreprises. Le vote du 28 septembre est donc à nouveau une décision de principe : Voulons-nous une identité numérique sûre, équitable et pérenne pour toutes et tous - ou laisser cet outil central aux mains d'intérêts commerciaux ? La nouvelle loi sur l'e-ID mérite notre soutien. Je suis convaincu que l'e-ID est un gain pour les travailleurs et travailleuses, pour l'économie et pour la société. C'est pourquoi Travail.Suisse recommande de voter clairement OUI le 28 septembre à la « Loi fédérale sur l’identité électronique et d’autres moyens de preuves électroniques (loi sur l’e-ID) ».

Au sujet de Travail.Suisse

Travail.Suisse est la principale organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses en Suisse, elle agit en toute indépendance politique et confessionnelle. Travail.Suisse défend sur le terrain politique et auprès du grand public les intérêts des 130 000 membres des fédérations affiliées, et plus généralement de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse est un des quatre partenaires sociaux au niveau national et compte dix fédérations.

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