L’initiative de l’UDC sur le renvoi des étrangers « criminels » a eu comme effet d’occulter la question la plus importante concernant la migration pour la Suisse ces prochaines années ; c’est celle de savoir quelle politique d’admission des étrangers veut-on mettre en place à l’avenir pour faire face, suite au vieillissement de la population, au manque de personnel qualifié mais aussi peu qualifié, dont la prospérité de la Suisse dépend.