Aller au contenu principal
  • Contact
  • Devenir membre
  • Soutenir
  • Twitter
  • Facebook
  • Suche
  • Deutsch
  • Français
Logo du site
  • Projets et campagnes
    • Congé familial
    • Baromètre Conditions de travail
    • RESPECT8-3.CH
    • swype
    • info work+care
    • mamagenda
  • Blog
  • Médias
    • Communiqués de presse
    • Conférences de presse
    • Contact pour les médias
    • Photos
  • Thèmes
    • Travail & économie
      • Salaires
      • Conditions de travail
      • Travail
      • Europe / International
    • Égalité & conciliation
      • Discrimination salariale
      • Conciliation
      • Maternité et paternité
      • Retour au travail
      • Proches aidants
    • Formation
      • Formation professionnelle
      • Formation professionnelle supérieure
      • Formation continue
      • Hautes écoles
    • Politique sociale
      • AVS & AI
      • Prévoyance professionnelle
      • Assurance-chômage
    • Autres thèmes
      • Europe / International
      • Service public
      • Impôts & finances
      • Climat & énergie
      • Migration & intégration
      • Jeunesse.Suisse
  • A propos de nous
    • Comité
    • Direction et secrétariat
    • Fédérations affiliées
    • Commissions et régions
    • Mandats
    • Offres d'emploi
  • Publications
    • Positions
    • Perspective de la session
    • Documents du congrès
    • Consultations
    • Baromètre Conditions de travail
    • Brochures
    • Rapports annuels
    • Newsletter
fermer

« Baromètre Conditions de travail 2023 »

2. novembre 2023

Conférence de presse

MK Barometer 2023

Conditions de travail en 2023 : une charge de travail élevée entraîne un épuisement psychique croissant

L'enquête représentative « Baromètre Conditions de travail 2023 » montre clairement que le faible taux de chômage et la pénurie de main-d'œuvre marquée ont des répercussions importantes sur les travailleurs et travailleuses. Cela a, d’une part, des effets positifs, dans la mesure où l'inquiétude concernant l'emploi diminue et, d’autre part, des effets négatifs, avec une augmentation de la charge de travail et du stress. Les causes sont, entre autres, les nombreuses heures supplémentaires, le travail régulier pendant les loisirs et un emploi qui ne correspond pas au taux d'occupation souhaité. En conséquence, l'épuisement professionnel est au plus haut chez les travailleurs et travailleuses et une proportion croissante d'entre eux prévoit de changer d'emploi en raison d'un stress excessif. Les derniers résultats de l'enquête montrent aussi des lacunes dans le soutien à la formation continue et une sensibilité toujours insuffisante à l'égard de l'égalité salariale entre les sexes.


Le « Baromètre Conditions de travail » est un projet de coopération entre Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et la Haute école spécialisée bernoise. Il fournit depuis 2015, par le biais d'une enquête représentative auprès des travailleurs et travailleuses, des résultats sur la qualité des conditions de travail en Suisse et leurs changements.

Grande sécurité de l'emploi en raison du faible taux de chômage et de la pénurie de main-d'œuvre

Plus de la moitié des travailleurs et des travailleuses ne s'inquiètent pas pour leur emploi - un nombre jamais atteint auparavant et plus de 10 points de pourcentage de plus qu'en 2019. En même temps, les chances de trouver un nouvel emploi en cas de changement (volontaire ou involontaire) sont considérées comme très bonnes. Pourtant, et malgré un taux de chômage bas record, le nombre de personnes sans emploi qui n'apparaissent plus dans les statistiques du chômage reste très élevé. L'une des explications est le manque d’encouragement à la formation continue. Malgré la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, la formation professionnelle continue n'est pas suffisamment soutenue. 45,4 % ne reçoivent pas ou pas suffisamment de soutien de la part de leur employeur. "Il est frustrant de constater que, malgré la pénurie de main-d'œuvre déplorée partout, on n'investit pas assez, voire moins que l'année précédente, dans la formation initiale et continue. Ce sont justement beaucoup de personnes peu qualifiées et de personnes travaillant à temps partiel qui sont laissées à elles-mêmes", déclare Gabriel Fischer, responsable de la politique de formation à Travail.Suisse.

L'épuisement au plus haut

Ces dernières années, le stress s'est révélé être le plus grand problème du monde du travail. Pour plus de 60% des travailleurs et travailleuses, le travail régulier pendant le temps libre fait partie de la réalité du travail, près de la moitié des travailleurs et travailleuses font souvent ou très souvent des heures supplémentaires et près d'un tiers travaille plus que le taux d'occupation souhaité. Il en résulte un niveau d'épuisement élevé. Seuls 12 pour cent ne sont jamais épuisés émotionnellement à la fin de leur journée de travail, mais pour 41,3 pour cent, c'est souvent ou très souvent le cas. Et plus d'une personne sur trois est souvent ou très souvent trop épuisée pour s'occuper de ses affaires personnelles ou familiales. Cette proportion n'a cessé d'augmenter au cours des dernières années et se trouve à un niveau record en 2023. En conséquence, les problèmes psychiques sont pour la première fois la principale raison d'une nouvelle rente AI. En outre, plus de 820'000 travailleurs et travailleuses envisagent de changer d'emploi en raison du stress et des contraintes psychiques dans le monde du travail. Travail.Suisse a présenté en mai 2023 dix champs d'action contre le stress et l'épuisement professionnel.

« Un nombre élevé et croissant de personnes veulent changer de travail en raison du stress, l'épuisement professionnel étant à son comble. Ce ne sont pas la grippe ou les accidents du travail qui représentent le plus grand risque pour la santé, mais le stress. C'est un signal d'alarme absolu. Le nouveau Parlement est appelé à élaborer, au cours de la prochaine législature, des solutions pour protéger la santé des travailleurs et travailleuses et pour le bien de l'économie nationale et du marché du travail », déclare Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse.

 

Pas de progrès en matière d'égalité et d'égalité salariale

La loi révisée sur l'égalité exige des employeurs de plus de 100 collaborateurs et collaboratrices qu'ils procèdent à une analyse des salaires et qu'ils en communiquent les résultats à leur personnel d'ici au 30 juin 2023. Il s'avère que cela n'est souvent pas fait, ou pas de manière judicieuse. Ainsi, deux tiers des travailleurs et travailleuses indiquent qu'ils ne sont pas au courant des résultats des analyses salariales. Pire encore : une proportion croissante de travailleurs et travailleuses considèrent que l'égalité salariale n'est pas respectée dans leur entreprise. « Si un quart des travailleurs et travailleuses a l'impression que l'égalité salariale n'est pas respectée dans l'entreprise et qu'en même temps la loi sur l'égalité ne contient pas de contrôles et d'instruments efficaces, c'est complètement insatisfaisant. Travail.Suisse invite tous les travailleurs et travailleuses à dénoncer les employeurs fautifs sur la plateforme RESPECT8-3.CH. Il est temps de mettre fin à la mascarade actuelle et enfin renforcer la loi sur l'égalité », demande Léonore Porchet, vice-présidente de Travail.Suisse.

 

« Baromètre Conditions de travail »

Le "Baromètre Conditions de travail" est un projet de coopération entre Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et la Haute école spécialisée bernoise. Depuis 2015, le baromètre met en lumière chaque année la qualité des conditions de travail en Suisse et leurs changements, évalués par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes. L'évaluation des conditions de travail se base sur la définition d'un bon travail au sens d'un travail durable. Celui-ci doit protéger la santé des travailleurs et travailleuses, maintenir leur motivation et leur procurer une certaine sécurité.

> Pour en savoir plus sur le « Baromètre Conditions de travail » et les anciennes éditions: www.travailsuisse.ch/fr/barometre



Renseignements

  • Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, 079 287 04 94, wuethrich@travailsuisse.ch
  • Léonore Porchet, vice-présidente deTravail.Suisse, conseillère nationale VD, 079 350 67 43, leonore.porchet@parl.ch
  • Gabriel Fischer, responsable de la politique de formation à Travail.Suisse, 076 412 30 53, fischer@travailsuisse.ch
  • Tobias Fritschi, auteur de l'étude, professeur à la Haute école spécialisée bernoise, 079 311 86 66

Documents

Communiqué CP Baromètre 2023

80.47 Ko

Baromètre 2023 - Analyse

840.67 Ko

CP Baromètre 2023 Intervention Wüthrich

111.17 Ko

CP Baromètre 2023 Intervention Porchet

58.96 Ko

Baromètre 2023 - Etude (en allemand)

1.48 Mo

Au sujet de Travail.Suisse

Travail.Suisse est la principale organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses en Suisse, elle agit en toute indépendance politique et confessionnelle. Travail.Suisse défend sur le terrain politique et auprès du grand public les intérêts des 130 000 membres des fédérations affiliées, et plus généralement de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse est un des quatre partenaires sociaux au niveau national et compte dix fédérations.

Travail.Suisse

Travail.Suisse
Hopfenweg 21
Case postale
3001 Berne
031 370 21 11
info@travailsuisse.ch

  • Impressum
  • Protection des données
To top

© Copyright 2019-2025 Travail.Suisse. Alle Rechte vorbehalten. Erstellt mit PRIMER - powered by Drupal.