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Pour un système de santé solidaire et public!

10. October 2023
Person holding thermometer

Alors que les primes explosent et pèsent de plus en plus sur les ménages, l’absence de solutions sociales à cette crise du système de santé démontre un manque de volonté coupable de la majorité politique en place.

Disons le tout de suite: le mythe de la corrélation exacte entre l’augmentation des coûts et des primes ne résiste pas à l’analyse des faits. Les primes augmentent plus que les coûts, presque 2x plus depuis 25 ans. La part supportée par les assuré·e·s est de plus en plus importante : 37% en 2020 contre 29% en 1996 et le montant des primes n’est toujours pas lié au revenu. On arrive donc à une conclusion simple : nous avons plutôt un problème de répartition des coûts et de financement que de coûts de la santé. D’autant plus que nous voulons un système de santé de qualité, avec une bonne prise en charge des maladies chroniques qui augmentent, ainsi que de bonnes conditions de travail et de bons salaires pour les professionnel·les de la santé. Cela ne va pas dans le sens d’une diminution des coûts. Mais avec la nouvelle augmentation des primes annoncée, la situation pour de nombreux ménages va devenir dramatique. Avant cette dernière déjà, 400'000 assuré·e·s étaient aux poursuites, car ils ne pouvaient pas payer leurs primes... 

Deux initiatives populaires ont été déposées pour y répondre: par le PS, pour demander un plafonnement des primes à 10% du revenus et par le Centre pour mettre en place un mécanisme de frein à la hausse des coûts. Des contre-projets ont été adoptés au Parlement, mais ils sont insuffisants. D’abord, l'allègement du poids des primes, et en particulier l’engagement financier public des cantons doit être plus important que ce qui est prévu. À court terme, il faudra donc faire campagne pour l’initiative 10%. À long terme, il faudra revenir pour des primes indexées au revenu et pour une caisse unique.

Entre-temps, un moratoire sur les primes maladies serait une solution pour les ménages. Cette mesure, qui forcerait les parties prenantes du système de santé à se mettre d’accord pour supprimer les incitatifs négatifs qui coûtent énormément, serait par ailleurs une proposition réellement concrète pour mettre en œuvre l’initiative du Centre.

Finalement, la vraie solution serait de garder les gens en bonne santé, en garantissant un environnement favorable à la santé physique et psychique. Cela implique des mesures pour améliorer les conditions de travail, pour garantir un environnement sain, pour limiter l’impact des produits malsains sur la santé. Nous devons miser sur la prévention (qui ne représente que 2,2% des coûts de la santé mais offre un retour sur investissement majeur) et sur la médecine de base (soins infirmiers et médecine de famille en particulier). En sommes, le système a besoin d’être plus juste, avec une meilleure répartition des coûts, d’être plus honnête, libéré des lobbys immobilisateurs, et d’être plus intelligent, en gardant les gens en bonne santé.

 


En savoir plus:

Léonore Porchet, vice-présidente de Travail.Suisse et membre de la commission de la sécurité et de la santé publique CSSS-N, 079 350 67 43, E-Mail 

Au sujet de Travail.Suisse

Travail.Suisse est la principale organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses en Suisse, elle agit en toute indépendance politique et confessionnelle. Travail.Suisse défend sur le terrain politique et auprès du grand public les intérêts des 130 000 membres des fédérations affiliées, et plus généralement de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse est un des quatre partenaires sociaux au niveau national et compte dix fédérations.

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