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Des généralistes plutôt que des chirurgiens esthétiques

2. février 2016

L’Université de Fribourg cherche aussi à obtenir sa part des fonds que la Confédération prévoit pour la formation des médecins. Elle entend contribuer à atténuer la pénurie de généralistes avec sa nouvelle filière de master.

La Confédération projette d’investir 100 millions de francs pour créer de nouvelles places d’études pour de futurs médecins. Mais si la plupart de ces médecins optent plus tard pour la chirurgie esthétique ou d’autres domaines de spécialisation, elle aura échoué. Ce sont surtout des généralistes et des psychiatres qui sont nécessaires.

C’est là qu’intervient l’Université de Fribourg. Dès 2019, elle projette de créer à l’hôpital cantonal 40 places d’études de master avec un accent sur la médecine généraliste. Comme à la Haute école, l’enseignement sera dispensé en allemand et en français. Actuellement, Fribourg offre une filière de bachelor en médecine d’une centaine de places. « Nous voulons contribuer à réduire la pénurie de médecins généralistes », affirme Jean-Pierre Siggen, directeur de l’Instruction publique du canton de Fribourg. Comme canton sans hôpital universitaire, c’est en outre une niche intéressante.

Améliorer l’image de la profession

Mais comment l’Université peut intéresser les futurs médecins pour la médecine de premier recours puisque les conditions n’en sont pas particulièrement attractives comparé aux domaines de spécialisation? D’une part, comme l’explique M. Siggen, la filière de master prévoit une collaboration étroite avec des praticiens généralistes qui seront impliqués comme professeurs et chargés de cours ; de plus, des places de stage dans les cabinets de généralistes seront offertes aux étudiant-e-s. D’autre part, l’Institut récemment créé aura pour tâche de promouvoir la recherche et de contribuer à améliorer l’image de cette médecine. « Dans de nombreux pays, on a constaté que de telles mesures parviennent à éveiller l’intérêt des étudiants pour la médecine généraliste », confirme le directeur de l’Instruction publique.

Il n’empêche : le choix d’une spécialisation n’intervient qu’après les études, durant les années d’assistanat. Si l’université concentre son enseignement sur la médecine généraliste, il ne peut s’agir que d’une orientation, comme le souligne M. Siggen. En principe, toutes les orientations restent ouvertes aux diplômé-e-s même après les études.

La Conférence des recteurs coordonne des projets

Selon une étude de faisabilité, la filière pourrait se concrétiser avec un financement initial de 3,5 millions de francs environ, auquel il faut encore ajouter les coûts d’un nouveau bâtiment d’enseignement au sein de l’hôpital cantonal de Fribourg ainsi que des dépenses annuelles d’environ 6,5 millions de francs. Le Parlement cantonal se prononcera cet automne sur les plans d’extension et leur financement.

Afin d’obtenir un subside de la Confédération, l’Université doit préalablement faire parvenir ses plans à Swissuniversities, la Conférence des recteurs. Celle-ci réunira les projets reçus et déposera cet été une proposition coordonnée auprès de la Confédération. Divers poids lourds de la branche comme les Ecoles polytechniques fédérales de Zurich et de Lausanne ainsi que les Universités de Lucerne, Saint Gall et Lugano, ont déjà montré un intérêt pour les 100 millions de francs que le Parlement fédéral approuvera vraisemblablement cet automne. Malgré tout, le canton de Fribourg ne craint pas la concurrence et Jean-Pierre Siggen se veut rassurant : « Nous sommes convaincus d’avoir de bonnes chances car notre offre vise à couvrir les besoins de la population ».

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