Aller au contenu principal
  • Contact
  • Devenir membre
  • Soutenir
  • Twitter
  • Facebook
  • Suche
  • Deutsch
  • Français
Logo du site
  • Projets et campagnes
    • Congé familial
    • Baromètre Conditions de travail
    • RESPECT8-3.CH
    • swype
    • info work+care
    • mamagenda
  • Blog
  • Médias
    • Communiqués de presse
    • Conférences de presse
    • Contact pour les médias
    • Photos
  • Thèmes
    • Travail & économie
      • Salaires
      • Conditions de travail
      • Travail
      • Europe / International
    • Égalité & conciliation
      • Discrimination salariale
      • Conciliation
      • Maternité et paternité
      • Retour au travail
      • Proches aidants
    • Formation
      • Formation professionnelle
      • Formation professionnelle supérieure
      • Formation continue
      • Hautes écoles
    • Politique sociale
      • AVS & AI
      • Prévoyance professionnelle
      • Assurance-chômage
    • Autres thèmes
      • Europe / International
      • Service public
      • Impôts & finances
      • Climat & énergie
      • Migration & intégration
      • Jeunesse.Suisse
  • A propos de nous
    • Comité
    • Direction et secrétariat
    • Fédérations affiliées
    • Commissions et régions
    • Mandats
    • Offres d'emploi
  • Publications
    • Positions
    • Perspective de la session
    • Documents du congrès
    • Consultations
    • Baromètre Conditions de travail
    • Brochures
    • Rapports annuels
    • Newsletter
fermer

Pour une mise en œuvre plus rapide et plus favorable à l’emploi

28. janvier 2013

Pour sortir du nucléaire, le Conseil fédéral a développé la stratégie énergétique 2050. Travail.Suisse salue la direction prise misant sur l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Mais les objectifs fixés doivent être atteints plus rapidement, ce qui favorisera l’innovation et la création de davantage d’emplois.

La stratégie énergétique 2050 est dans l’intérêt des travailleurs et travailleuses. En effet, sa mise en œuvre requerra des dépenses et des investissements considérables pour l’assainissement énergétique des bâtiments et le développement des énergies renouvelables. Sans oublier aussi la transformation et modernisation du réseau de transport et de distribution de l’électricité en raison de la décentralisation accrue de la production d’énergies renouvelables.

Rénovation énergétique des bâtiments : le plus grand potentiel d’emplois

Les 1.64 millions de bâtiments en Suisse engloutissent le 46% de la consommation énergétique totale. C’est donc dans ce secteur qu’il existe le plus grand potentiel d’économies d’énergie. Il existe déjà un programme national d’assainissement énergétique des bâtiments, pour lequel Travail.Suisse avait fait beaucoup de lobbying. Ce programme est financé par l’affectation d’une partie des recettes de la taxe sur le CO2, à raison de 300 millions de francs par an. La stratégie prévoit de doubler les moyens à 600 millions de francs. Il faut soutenir ce doublement qui permettra à la fois de faire diminuer fortement les émissions de CO2 mais aussi d’économiser l’énergie.

Dans la consultation, deux variantes sont prévues pour le financement : l’une prévoit de prendre les moyens supplémentaires via la taxe sur le CO2, l’autre une plus forte participation des cantons. Il faut privilégier la variante taxe sur le CO2 car plus sûre d’un point de vue financier ; mais aussi plus incitative, l’augmentation du prix des combustibles fossiles incitant plus les propriétaires à investir pour l’assainissement du bâtiment et/ou la production d’énergies renouvelables.

Sur le plan de l’emploi, il est prouvé que le programme bâtiments a le potentiel le plus fort. Selon des données du programme SuisseEnergie, 1CHF investi dans l’isolation (enveloppe du bâtiment) crée près de 10 CHF d’investissements. Le facteur est de 5x pour les énergies renouvelables (par exemple changement d’une chaudière à mazout pour une pompe à chaleur).

Jusqu’ici, le programme bâtiment prévoyait deux tiers des montants pour l’enveloppe du bâtiment et un tiers pour les énergies renouvelables. Il en résulte sur cette base qu’avec 600 millions de francs à disposition, les investissements se monteront à 3,2 milliards (400 millions x 8) pour l’enveloppe du bâtiment et 1milliard (200 millions x 5) pour les énergies renouvelables dans le bâtiment. Soit en tout 4,2 milliards.

Si l’on compte CHF 100’000 par place de travail, le programme bâtiments va créer 42’000 emplois directs au cours de ces prochaines années. Pour ce qui est des travaux d’isolation énergétique, il s’agit d’emplois plutôt moyennement qualifiés. C’est donc une possibilité intéressante qui s’ouvre pour engager aussi des personnes peu qualifiées ou qui ont besoin de se réinsérer sur le marché du travail. En revanche, les emplois dans les énergies renouvelables requerront des qualifications plus pointues dans les domaines de l’artisanat, de l’industrie et des services.

Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas de créer de nouveaux métiers mais de développer une forte initiative de formation et de formation continue afin que tous les métiers déjà concernés (par exemples chauffagistes, installateurs sanitaires, charpentiers etc) soient aptes à maîtriser les nouvelles techniques des énergies renouvelables.

Un autre avantage de la création d’emplois du programme bâtiments, c’est qu’il concerne l’ensemble du pays et donnera du travail à un nombre considérable de PME.

Les objectifs doivent être atteints plus rapidement

En mettant en place sans tarder les conditions-cadres de politique énergétique, il est réaliste de couvrir dès 2030 la moitié des besoins énergétiques de la Suisse par des énergies renouvelables ; comme le demande l’initiative populaire cleantech, que soutient Travail.Suisse et ses fédérations et qui est entrée dans le processus parlementaire. C’est pourquoi, il faudrait que la stratégie atteigne les objectifs fixés plus vite, par exemple vers 2’035. Cela favoriserait encore plus l’innovation et le développement des technologies propres. La Suisse, qui ne fait plus partie des pays de pointe en la matière, pourrait rattraper son retard et exploiterait mieux les opportunités cleantech, en pleine croissance, sur les marchés mondiaux. C’est un renouvellement économique que les technologies propres peuvent offrir à l’économie suisse, avec une création encore plus forte d’emplois.

Discrimination injustifiée du photovoltaïque

Pour remplacer le 40% d’électricité d’origine nucléaire qui va manquer, la stratégie énergétique met l’accent sur les économies, avec des prescriptions de consommation beaucoup plus strictes. Mais cela ne suffira de loin pas et il faudra développer massivement les énergies renouvelables. La stratégie prévoit donc d’ici 2050 la production de près de 25 TWh (cela correspond à peu près à la production actuelle du courant nucléaire). Parmi les nouvelles sources de production d’électricité renouvelable, c’est le photovoltaïque qui présente le plus fort potentiel. La stratégie prévoit 10.4 TWh d’ici 2050. Ce qui est toutefois incompréhensible, c’est que dans l’augmentation de la rétribution de l’injection à prix coûtant (RPC) – qui passera de 0,9 ct /kWh aujourd’hui à 1,9ct, on continue à contingenter très fortement le photovoltaïque, contrairement aux autres sources d’énergie renouvelable. C’est pourquoi il faut lever ce plafond ou alors fixer un contingent beaucoup plus important. La stratégie prévoit qu’en 2035, le photovoltaïque n’atteigne que 30% de l’objectif. Cela doit être absolument corrigé.

Réforme fiscale écologique : à des conditions précises seulement

A partir de 2020, le système de la RPC devrait être abandonné et il est prévu l’introduction d’une taxe énergétique. Si l’on peut souscrire à ce principe, il faudra être attentif à la façon dont les recettes issues de cette taxe seront redistribuées. A priori, il faut rejeter une restitution qui se ferait par un changement de la fiscalité car les recettes de la taxe énergétique iront en diminuant à partir d’un certain moment, car on économisera fortement l’énergie. Une réforme fiscale écologique présente aussi le risque de déplacer la charge fiscale du haut vers le bas (par exemple une restitution via l’impôt fédéral direct) ou d’exclure certaines catégories de la population en cas de baisse des charges sociales sur le travail comme les non actifs et retraités. Notre préférence vas donc à une restitution directe à la population et à l’économie sans modification du système fiscal. Mais dans ce cas aussi, Il faudra tenir compte en particulier des régions périphériques et éviter que l’on favorise les ménages aisés au détriment des bas et moyens revenus ainsi que des familles avec enfants.

Au sujet de Travail.Suisse

Travail.Suisse est la principale organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses en Suisse, elle agit en toute indépendance politique et confessionnelle. Travail.Suisse défend sur le terrain politique et auprès du grand public les intérêts des 130 000 membres des fédérations affiliées, et plus généralement de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse est un des quatre partenaires sociaux au niveau national et compte dix fédérations.

Travail.Suisse

Travail.Suisse
Hopfenweg 21
Case postale
3001 Berne
031 370 21 11
info@travailsuisse.ch

  • Impressum
  • Protection des données
To top

© Copyright 2019-2025 Travail.Suisse. Alle Rechte vorbehalten. Erstellt mit PRIMER - powered by Drupal.