Travail.Suisse soutient la « Grève pour l’Avenir »

Travail.Suisse, l’organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, soutient la Grève pour l’Avenir. Il faut saluer le fait que le mouvement de la jeunesse pour le climat recherche un Avenir à la vie qui prend en considération pas seulement la justice climatique mais aussi la justice sociale, ayant bien compris que l’une ne va pas sans l’autre.

Comme pour le mouvement des jeunes pour le climat, Travail.Suisse demande que l’on agisse pour que le réchauffement climatique ne dépasse pas 1.5 degré d’ici le milieu du siècle afin de maintenir une planète bien vivante pour les êtres humains et la nature.

La jeunesse pour le climat demande un futur écologique et social
Pour y arriver, il y a encore un très grand effort à fournir ; il est donc impératif que les mesures qui devront être prises pour atteindre l’objectif ne défavorisent pas une partie de la population, en particulier les travailleurs et travailleuses et les bas et moyens revenus. Sinon ils ne soutiendront pas la politique climatique. Dans ce sens, la Grève pour l’Avenir vise juste : « Le mouvement des jeunes pour le climat a compris que l’on atteindra les objectifs climatiques que si l’on prend bien en compte aussi les aspects sociaux. Il est juste de dire qu’il n’y aura un avenir que s’il est écologique, social et équitable », déclare Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse.

C’est aussi dans cette direction que va le nouveau plan d’action de Travail.Suisse (pdf) pour un marché du travail écologique et social, rendu public le lundi 10 mai 2021. Ce document présente toute une série de revendications, en particulier pour favoriser l’adaptation aux changements structurels dans le monde du travail provoqués par le réchauffement climatique et pour ne pas pénaliser les bas et moyens revenus. « Il n’y aura pas de Green Deal, sans Social Deal. Sinon, la population ne soutiendra pas les objectifs climatiques », ajoute encore Adrian Wüthrich.

Oui à la loi sur le CO2
Dans cette perspective, l’occasion nous est donnée de franchir la première haie vers l’objectif de la neutralité climatique, en disant un oui clair à la loi sur le CO2, lors des votations fédérales du 13 juin car elle est équilibrée, sociale et bonne pour l’emploi. On disposera alors d’une bonne marge de manœuvre pour franchir les haies suivantes.